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Le baptême est-il nécessaire pour être sauvé ?
Réponse

Bonjour à tous.

Nous allons répondre à la question suivante : le baptême est-il nécessaire pour être sauvé ?

Beaucoup pensent à notre époque que le baptême est inutile : qu’on soit baptisé ou non, cela ne change rien à notre vie terrestre et à notre Éternité. En gros, le baptême est accessoire. Que nous disent Jésus et l’Église ?

Je cite le Catéchisme de l’Église Catholique : " Le baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement. L’Église ne connaît pas d‘autre moyen que le Baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle." On voit donc que l’Église est très claire à ce sujet et en effet, comme Jésus le dira Lui-même : « Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3,5) ou encore « Celui qui croira ET sera baptisé sera sauvé. »

Le baptême, vous l’avez compris, est donc nécessaire pour entrer au Ciel. Néanmoins, le Catéchisme de L’Église Catholique mentionne des cas particuliers où la personne, même sans avoir reçu le baptême, peut être sauvée.

- Premier cas : la personne subit la mort pour sa foi, sans avoir été baptisée. Ici, la personne se trouve être baptisée par sa mort pour le Christ et avec le Christ. On parle d’ailleurs de baptême de sang.

- Deuxième cas : la personne désire être baptisée, mais il se trouve qu'elle meurt avant. Ce désir, uni à la repentance de ses péchés et à la charité, lui assure le Salut. On parle de baptême de désir.

- Troisième cas : la personne est non chrétienne : elle ne connaît pas le Christ et n’a jamais entendu le message de l’Évangile mais elle cherche toutefois la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’elle la connaît. Cette personne, sans être baptisée, peut être sauvée. On peut supposer qu’elle aurait désiré le baptême si elle en avait connu la nécessité.

- Quatrième cas : un enfant mort sans baptême. Dans ce cas très particulier, l’Église le confie à la Miséricorde de Dieu. C'est vrai que la très grande Miséricorde de Dieu et la tendresse bien connue de Jésus pour les enfants nous permettent d’espérer un chemin de salut pour lui.

Ainsi, sauf ces quatre cas très précis, le baptême est nécessaire au salut.

Maintenant, on peut se poser la question : pourquoi le baptême est-il donc nécessaire ?

Parce qu’il efface tous les péchés de l’homme, même le péché originel. En effet, s’il y a quelque chose qui nous empêche d’entrer au Ciel, ce sont bien nos péchés. Au Paradis, il n’y a pas de péché, c’est le lieu de la Sainteté de Dieu et donc, grâce au baptême, nous sommes purifiés et il ne demeure plus rien en nous qui nous empêcherait d’entrer dans le Royaume. Toutefois, hélas, certaines conséquences temporelles du péché demeurent chez la personne baptisée : à savoir les souffrances, la maladie, les faiblesses de caractère et l’inclination au péché, mais grâce à l’Esprit Saint reçu au baptême, l’homme reçoit la force de lutter contre le péché et de vaincre dans ses tentations.

Nous arrivons à la fin de la réponse. On a pu voir à quel point le baptême est important, donc il ne nous reste plus qu’à annoncer notre Seigneur au monde entier !

A bientôt sur Open Bible pour une nouvelle question.

Références

Jean 3,5 : " Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu. "

- Marc 16,16 : " Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. "

- Catéchisme de l'Eglise Catholique:

1257 : Le Seigneur lui-même affirme que le Baptême est nécessaire pour le salut (cf. Jn 3, 5). Aussi a-t-il commandé à ses disciples d’annoncer l’Évangile et de baptiser toutes les nations (cf. Mt 28, 20) (cf. DS 1618 ; LG 14 ; AG 5). Le Baptême est nécessaire au salut pour ceux auxquels l’Évangile a été annoncé et qui ont eu la possibilité de demander ce sacrement (cf. Mc 16, 16). L’Église ne connaît pas d’autre moyen que le baptême pour assurer l’entrée dans la béatitude éternelle...

1258 : Depuis toujours, l’Église garde la ferme conviction que ceux qui subissent la mort en raison de la foi, sans avoir reçu le Baptême, sont baptisés par leur mort pour et avec le Christ. Ce Baptême du sang, comme le désir du Baptême, porte les fruits du Baptême, sans être sacrement.

1259 : Pour les catéchumènes qui meurent avant leur Baptême, leur désir explicite de le recevoir uni à la repentance de leurs péchés et à la charité, leur assure le salut qu’ils n’ont pas pu recevoir par le sacrement.

1260 : Tout homme qui, ignorant l’Évangile du Christ et son Église, cherche la vérité et fait la volonté de Dieu selon qu’il la connaît, peut être sauvé. On peut supposer que de telles personnes auraient désiré explicitement le Baptême si elles en avaient connu la nécessité.

1261 : Quant aux enfants morts sans Baptême, l’Église ne peut que les confier à la miséricorde de Dieu, comme elle le fait dans le rite des funérailles pour eux. En effet, la grande miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés (cf. 1 Tm 2, 4), et la tendresse de Jésus envers les enfants, qui lui a fait dire : " Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas " (Mc 10, 14), nous permettent d’espérer qu’il y ait un chemin de salut pour les enfants morts sans baptême. D’autant plus pressant est aussi l’appel de l’Église à ne pas empêcher les petits enfants de venir au Christ par le don du saint Baptême.

1262 : Les différents effets du Baptême sont signifiés par les éléments sensibles du rite sacramentel. La plongée dans l’eau fait appel aux symbolismes de la mort et de la purification, mais aussi de la régénération et du renouvellement. Les deux effets principaux sont donc la purification des péchés et la nouvelle naissance dans l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 38 ; Jn 3, 5).